L'apprentissage
La seule règle de propreté qui existe chez les chiens est d’éviter de salir l’endroit où ils se couchent. L’un des rôles dévolus aux humains est donc d’apprendre petit à petit au chiot nos propres règles afin qu’il assimile notre logement à un terrier étendu. Pour que l’apprentissage de la propreté se fasse dans les meilleures conditions, le chiot doit être amené plusieurs fois par jour, environ toutes les deux heures, à l’endroit approprié ; il est indispensable de le faire également après les repas, les siestes, les jeux. Une surveillance étroite est nécessaire tout au long de la journée afin de pouvoir intervenir chaque fois que le chiot exprime son envie en reniflant intensément le sol et en tournant en rond. Il convient alors de le faire sortir aussitôt, toutes affaires cessantes, et de le féliciter avec effusion une fois son " devoir " accompli. Si vous ne pouvez pas le surveiller, il serait préférable de limiter ses mouvements en l’attachant à sa couche ou en l’enfermant momentanément -mais seulement pour de courts laps de temps- dans une caisse de transport. Cette méthode permet d’obtenir plus rapidement de bons résultats et de maintenir des relations harmonieuses avec le chiot. Même si votre chien précédent a été très vite propre, inutile de vous énerver avec votre nouveau compagnon à quatre pattes : certains sujets apprennent plus rapidement que d’autres.
En cas de manquement aux normes, cris et corrections ne servent à rien. Il est préférable d’aménager son logis de telle sorte que les dégâts soient réduits au minimum : tapis ôtés, certaines pièces interdites d’accès. Si le mal est déjà fait, la seule manière de réagir est d’ignorer totalement le " délit " : le chien ne peut en effet pas faire la relation entre notre mécontentement et une action qu’il a accomplie, ne serait-ce que quelques minutes auparavant. Le frapper, lui mettre le nez dans l’urine ne peut que perturber les relations entre le chiot et ses maîtres.
Au grand désespoir de ses propriétaires, le chiot semble parfois se retenir au cours de ses promenades pour éliminer dès le retour au bercail. Il s’agit la plupart du temps d’un animal adopté assez tard et ayant vécu en chenil. Ayant appris à faire ses besoins sur un certain substrat (par exemple du béton), il recherche tout naturellement un substrat du même genre… et le carrelage de la cuisine ou le parquet du salon fait très bien l’affaire ! Il ne s’agit en aucune façon d’une manifestation de mauvaise volonté mais d’une simple incompréhension ; seule une bonne dose de patience et des félicitations dithyrambiques lorsqu’il se soulage à l’extérieur viendront à bout de ce problème.